la relation maman bébé et la théorie de l'attachement
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La théorie de l’attachement est une notion relativement récente mais qui a transformé la façon de voir la relation parent-enfant. Très tôt dans la vie de l’enfant, peu importe comment il appréhende le monde extérieur, il prend l’attitude des parents pour celle du reste du monde. Il a toujours besoin d’un parent sur qui compter et sans lui, il est vulnérable face à des situations stressantes.

Fournir un attachement sécurisant à son enfant, c’est lui permettre d’explorer le monde, de construire des relations saines et épanouissantes, de favoriser ses apprentissages scolaires …. Tant de bénéfices qui me poussent aujourd’hui à écrire sur ce sujet.

L’objectif ici est aussi de lever le voile sur les difficultés d’être un parent sécurisant dans notre société actuelle qui encourage tout l’opposé. Une autonomie précoce des enfants associée à une disponibilité limitée des parents. Comment le type d’attachement peu impacter notre vie d’enfant et d’adulte ?

Comprendre la théorie de l’attachement

John Bowlby et la théorie de l’attachement

La théorie de l’attachement a été élaborée pour la première fois par le psychologue britannique John Bowlby dans les années 1950. Il a passé une grande partie de sa carrière à observer et étudier les comportements des enfants orphelins ou séparés de leur famille. Toutes ses études cliniques reposent donc sur la façon dont les nourrissons et les jeunes enfants réagissaient à la séparation d’avec les personnes qui s’occupaient d’eux. Et il a remarqué que ces réactions étaient souvent similaires d’une culture à l’autre. Il a émis l’hypothèse que cette similitude était due à un mécanisme inné que tous les êtres humains possèdent : un lien affectif entre le(s) parent(s) et le(s) enfant(s).

Ce besoin instinctif d’amour, d’affection et de sécurité est appelé « attachement ». Il fait partie de notre biologie. Ce n’est pas quelque chose que l’on peut éteindre comme un interrupteur quand on quitte la maison ! Au contraire, il se renforce avec le temps, au fur et à mesure que les enfants développent des liens solides avec les personnes qui s’occupent d’eux, tout au long de l’enfance et de l’adolescence.

C’est le 3ème tome du livre de Bowlby qui représente l’apothéose de son oeuvre et celui-ci ne date que de 1982. Donc c’est une théorie extrêmement récente et qui a apporté une révolution scientifique dans le domaine de la psychologie.

Définition de la théorie de l’attachement

Selon la théorie de l’attachement, les bébés sont biologiquement prédisposés à rechercher la proximité et la sécurité avec leur figure d’attachement, ce qui les aide à survivre et à se développer. Les bébés qui développent des relations d’attachement saines avec leur figure d’attachement sont plus susceptibles de se sentir en sécurité et d’avoir une meilleure estime de soi, ainsi que de développer des relations saines à l’âge adulte.

Toutes les conditions qui peuvent générer du stress pour l’enfant activent son système d’attachement. Il peut s’agir de facteurs internes tels que le manque de sommeil, la douleur, la faim … Ou de facteurs externes liés à l’environnement. Par exemple, la présence d’un étranger, l’arrivée dans un nouveau lieu, un chien qui aboie…

Cette relation d’attachement a pour but d’apporter sécurité, confort et plaisir. C’est à dire que lorsqu’un enfant pleure, a peur ou est en situation de détresse, la figure d’attachement va répondre rapidement au besoin de proximité pour que l’enfant soit rassuré.

Une maman et son enfant arrive dans un nouveau parc : « Allez vas-y, vas jouer. Regarde il y a un toboggan là-bas ». Et l’enfant reste accroché aux jambes de sa maman.


exploration et théorie de l'attachement

Est-ce que la théorie de l’attachement est reconnue ?

Cette théorie a été étayée par de nombreuses recherches au fil des ans et est aujourd’hui largement acceptée dans le monde. Cependant, elle reste « bizarrement » méconnue en France.

Ce concept a eu une influence considérable sur la compréhension de la psychologie de l’enfant et de la relation parent-enfant. En effet, cette théorie est particulièrement pertinente pour le développement de l’enfant car elle suggère que nos premières expériences relationnelles nous affectent tout au long de notre vie.

Les personnes qui ont eu des expériences d’attachement positives ont tendance à être plus confiantes, empathiques et capables d’établir des relations saines, tandis que celles qui ont eu des expériences d’attachement négatives peuvent avoir des difficultés à établir des relations étroites et à faire confiance aux autres.

Qu’est-ce que la figure d’attachement ?

Les figures d’attachement sont les personnes qui apportent soins, protection et réconfort aux enfants – généralement les parents ou les personnes qui s’occupent d’eux et qui ont une relation sécurisante avec leur enfant.

Disponibilité et fiabilité sont les 2 piliers de l’attachement sécure. Cette attachement permet à l’enfant d’explorer son environnement sans craindre de ne pas rentrer sain et sauf le soir ou que la personne qui s’occupe de lui l’abandonne en cas de problème (par exemple s’il se perd).

Il existe plusieurs figures d’attachement hiérarchisées en fonction de la présence, des interactions et des soins prodigués à l’enfant. C’est à travers la qualité et la constance des réponses offertes par la figure d’attachement que le lien d’attachement se créé. L’enfant pourra s’attacher à d’autres figures, appelées figures secondaires, mais sa figure d’attachement principale restera irremplaçable, spécifique et non interchangeable.

Chaque figure d’attachement primaire se constitue dans les 9 premiers mois de la vie.

Lorsqu’un enfant est en détresse, il va se tourner en priorité vers sa figure d’attachement pour chercher du réconfort. Si sa figure d’attachement principale n’est pas là, il se tournera vers une figure d’attachement secondaire.

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La « situation étrange » de Mary Ainsworth

Dans la poursuite de la théorie de l’attachement par Bowlby, la « situation étrange » est une série d’expériences développée par la psychologue Mary Ainsworth dans les années 1960. Elle les a menées avec sa fille, puis avec des bébés âgés de 12 à 36 mois en confrontant l’enfant à un étranger, puis en le laissant seul. L’idée était de voir comment l’enfant réagit au fait d’être séparé de son parent, comment il réagit face à l’étranger et comment il réagit au retour de ce dernier.

La relation d’attachement se construit petit à petit et dépend de l’environnement social. À partir de ses expériences, Mary Ainsworth met en avant 4 caractéristiques qui distinguent les relations d’attachement et les relations sociales en général :

  • La recherche de proximité
  • Une sécurité de base qui permet à l’enfant une exploration plus sereine
  • Le refuge quand un enfant perçoit un danger et retourne vers sa figure d’attachement
  • Les comportements en cas de séparation

Les enfants qui ont eu un attachement sécurisant ont tendance à s’approcher de l’étranger en premier. Tandis que les enfants qui ont eu un attachement insécurisant ont tendance à éviter l’étranger, voire à pleurer.

Voir la vidéo.

Les différentes étapes du développement de l’attachement

Les enfants sont généralement charmants, mais ils peuvent aussi être agaçants. Ce sont de petits humains qui apprennent à naviguer dans le monde. Leur comportement est souvent le reflet de leur recherche de proximité.

Nous, adultes, avons tendance à penser que cela se produit une ou deux fois par jour. Lorsque nous les nourrissons ou les couchons pour la sieste. Mais en réalité, cela se produit tout au long de la journée. Nos enfants se tournent vers nous pour trouver du réconfort et du soutien lorsqu’ils ont peur ou se sentent dépassés.

Et parfois, ils font des choses qui ressemblent à un « mauvais comportement » parce qu’ils ne connaissent pas mieux. Ils peuvent repousser d’autres enfants lorsqu’ils jouent ensemble parce qu’ils sont effrayés par la taille de tout ce qui les entoure. Ou peut-être qu’ils nous crient dessus lorsque nous essayons de les mettre au lit parce qu’il se passe tellement de choses autour d’eux qui leur semblent effrayantes ou accablantes. Mais en réalité, ce que nous voyons, c’est qu’ils appellent à l’aide ! La théorie de l’attachement permet de voir de nombreux comportements de nos enfants sous un autre angle. Celui des appels à l’aide et non des caprices.

Les comportements de nos bébés à observer

Pour obtenir la proximité dont il a besoin, le bébé adopte naturellement des comportements. Pleurer, sourire, s’agripper, faire des vocalises. Même si le bébé use de ces comportements dès la naissance, ils ne sont pas encore dirigés vers une personne en particulier.

Cependant, rapidement, la figure d’attachement calmera plus vite les pleurs de son bébé qu’une autre personne.

  • De 3 à 6 mois, nous parlons du pré-attachement. L’enfant sourit plus facilement aux personnes familières. Il pleure ou crie quand sa maman quitte la pièce. ll babille volontiers avec sa figure d’attachement créant ainsi des interactions chaleureuses.
  • A partir de 6-7 mois, les figures d’attachement se construisent plus spécifiquement. L’enfant développe un lien d’attachement avec une personne en particulier. Il commence aussi à se déplacer, s’éloigne pour explorer mais aura toujours besoin d’un contact visuel.
  • A partir de 9 mois, toute distance avec sa figure d’attachement supérieur à ce que l’enfant peut supporter à ce moment-là activera son système d’attachement. C’est d’ailleurs à cette période que les angoisses de séparation apparaissent …
  • A 12-18 mois, on parle souvent d’un bébé koala, d’un bébé « glue » qui ne vous lâche pas une seconde :). Les papas se reconnaîtront certainement quand ils observent qu’ils n’arrivent pas à calmer bébé alors que les pleurs s’arrêtent presque instantanément dans les bras de maman.
  • A partir de 2 ans, si l’enfant a pu développer un sentiment de sécurité suffisant, il pourra continuer d’explorer et des figures d’attachement secondaires se créeront.

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Quels sont les styles d’attachement ?

A partir des observations de Mary Answorth, 3 types d’attachement ont été définis en fonction de la relation parent – enfant.

L’attachement sécurisant

Nous parlons d’attachement sécurisant lorsque la figure d’attachement répond volontiers aux appels, cris, pleurs de son enfant. Les enfants sécurisés se calment facilement au retour de leur figure d’attachement. Une fois rassurés, ils repartent explorer. Avant 1 an, le besoin de proximité et de présence est très intense. Contrairement à ce que beaucoup pensent, ce besoin favorise l’autonomie à venir de l’enfant qui sera confiant et sécurisé.

Les attachements insécurisants

Lorsque tous les besoins du bébé ne sont pas satisfaits, il va développer des stratégies adaptatives. Une sorte de compromis entre ce dont il a besoin et ce que sa figure d’attachement peut lui donner ou tolérer. Nous parlons alors des styles d’attachement insécurisants.

  • Le style d’attachement ambivalent-résistant : parfois oui, parfois non. Bébé réveille maman, elle vient une fois, deux fois mais après elle ne vient plus. Le bébé ne sait plus si sa figure d’attachement va venir le réconforter, il aura tendance à s’agripper d’autant plus. À l’âge adulte, les personnes présentant ce style ont des relations souvent instables. Elles ont tendance à être collantes et exigeantes. Elles peuvent également être jalouses ou se montrer possessives envers leur partenaire.
  • Le style d’attachement évitant : l’enfant pense qu’on ne répondra pas à ses attentes. Il devient auto-suffisant, parfois très agressif ou au contraire « dans sa bulle ». Il va fermer la porte à ses émotions pour ne plus les vivre car personne ne l’accompagne dans ce moment difficile. Il peut devenir indifférent à la séparation, ne cherche plus le contact visuel ou physique. Attention : c’est souvent le cas lorsque les parents trouvent leur enfant « très sage », « ne réclame pas trop » d’attention … À l’âge adulte, les personnes présentant ce style évitent l’intimité et n’aiment pas se sentir dépendantes des autres. Elles craignent souvent d’être rejetées et abandonnées par leurs proches et repoussent les autres au lieu de se rapprocher d’eux. Elles peuvent avoir du mal à faire confiance aux autres ou à nouer des amitiés intimes ou des relations amoureuses. Elles ont peur d’être blessées par le rejet ou l’abandon des autres (Gottman et Levenson, 1992).

En réalité, une 4ème catégorie existe, celui de l’attachement désorganisé. C’est souvent le cas dans les situations de violences ou de négligences. Par exemple, quand un adulte prononce des propos très violents avec un sourire aux lèvres. Il s’agit d’un schéma effrayé / effrayant, et qui nécessite un diagnostic et un accompagnement par des professionnels.

Comment développer un attachement sécurisant avec son enfant ?

Proximité, contact physique et contact visuel

Un attachement sécurisant peut être créé de diverses manières, cela prend du temps et demande beaucoup de cohérence.

La première étape pour développer un attachement sécurisant est de comprendre comment fonctionne le système d’attachement. Ce système repose sur trois mécanismes de base : la proximité, le contact physique et le contact visuel. Lorsque ces trois éléments se produisent, le cerveau de l’enfant reconnaît qu’il est en sécurité. L’enfant se sent nourri et aimé. Il sera plus susceptible de se sentir en sécurité et d’avoir confiance en lui lorsqu’il grandira.

L’étape suivante consiste à savoir ce qui permet à votre bébé de se sentir en sécurité. La chose la plus importante que vous puissiez faire pour votre enfant est de réagir rapidement (en quelques secondes) lorsqu’il pleure ou exprime sa détresse.

Lorsque vous donnez de l’amour et de l’affection à votre enfant, vous l’aidez à développer un attachement sécurisant avec vous.

le besoin de proximité et la théorie de l'attachement

La difficulté d’être un parent disponible

Parfois, les parents ne sont pas toujours en mesure d’accorder à leur enfant l’attention dont il a besoin. Mais il existe de nombreuses autres façons de lui montrer votre amour :

  • Soyez chaleureux et affectueux envers votre enfant.
  • Faites-lui beaucoup de câlins, de bisous et de caresses. Notamment quand il en a le plus besoin (par exemple quand il se fait mal).
  • Tenez-lui la main lorsqu’il se promène ou fait les courses avec vous. De cette façon, il sait qu’il peut toujours s’accrocher à vous en cas de besoin.
  • Écoutez attentivement votre enfant lorsqu’il a quelque chose d’important à dire. Écoutez le raconter sa journée… Il comprend que ce qu’il a à dire est important aussi !

Conclusion

La société d’aujourd’hui, notamment en France, prône un attachement insécurisant. Les congés maternité sont très courts. Le bébé va à la crèche dès 2 mois. On s’attend à ce que l’enfant soit autonome vite, dorme tout seul, s’occupe tout seul … Certains médecins recommande encore de laisser pleurer le bébé pour qu’il se fasse les poumons !

Or, tout ceci ne répond pas aux besoins primaires, naturels et vitaux de l’enfant. Avec la théorie de l’attachement, nous comprenons que l’enfant est un être en relation. Son besoin inné de créer une relation stable, fiable, empathique, affectueuse avec un adulte puis avec ses pairs est un point essentiel à son développement.

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5 commentaires

  1. Intéressant, je suis tombé sur votre article pour comprendre un peu mieux tout cela….je viens seulement de quitter le nid familial a 36 ans ( oui !) Après avoir vécu toutes ces années avec des parents aimants et disponible et ….que c’est dur…cela fait 15 jours et c’est très dur…..épisode dépressif réactionnel tout juste diagnostiqué…:/ Même a l’âge adulte le lien peut être très ( trop ) fort !

  2. Montessori-chez-soi.com dit :

    Faire accepter cette théorie c’est comme enfoncer une porte ouverte. A-t on vraiment besoin d’une théorie pour se convaincre d’une évidence naturelle?
    Prenez n’importe quel être animal, ayant besoin d’un tiers pour sa survie, il ne faut pas demander plus pour que ce dernier commence à s’attacher à ce tiers. C’est aussi vrai dans les relation parent enfant, que animaux / soignants.
    Etant moi-même parent, je ferais toutefois l’avocat du diable, et je dirait qu’il vaut mieux un attachement régulier et régulé qu’un attachement sans borne.
    Quand un enfant tombe, pleure la nuit et ne dort pas sans ses parents, essai d’attraper un objet qu’il n’y arrive pas, il faut parfois le laisser seul pour qu’il puisse acquérir les bases de l’autonomie.
    Autrement vous aurez des enfants, qui ne dorment que si vous êtes là jusqu’au bout. Vous réclame au moindre bobo, et ne ferons jamais leur evoir si vous ne le faites pas avec lui.
    🙂

    1. Pour se construire et se développer, un enfant a besoin de tisser des liens sécurisants avec un adulte. Ce constat évident n’est pourtant pas la priorité des sociétés occidentales qui insistent sur la nécessité pour un enfant de dormir seul, de s’occuper seul, de taire ses émotions en collectivité… Ceci ne correspond pas aux besoins naturels de l’enfant.
      Je rencontre beaucoup de jeunes parents surpris par le comportement de leur bébé : il trouve difficilement le sommeil, il se réveille la nuit, il cherche à les rejoindre, il ne se calme que dans leurs bras… et plus tard il s’accroche à leur jambe jusqu’aux toilettes. Parfois ses comportements ou l’entourage poussent à penser « ce sont des caprices », « laisse le pleurer, il apprendra »…
      Pourtant si tous les enfants se comportent ainsi, cela montre bien que c’est leur développement naturel.
      D’autre part, il ne faut pas confondre attachement sécurisant et sur-protection ou hyper-parentalité. Fournir un attachement sécurisant à son enfant, c’est à dire répondre de façon fiable et régulière à ces signaux de stress, c’est mettre toutes les chances pour que son enfant dès 7 mois parte petit à petit à l’aventure. La figure d’attachement de l’enfant représente la base à partir de laquelle il peut s’autoriser à explorer le monde environnant. C’est une fois que l’enfant est rassuré, qu’il sait que sa maman ou son papa sera là pour l’aider si besoin, qu’il pourra partir explorer le monde. Laisser un enfant seul quand il est sous stress ne lui apprend rien du tout et lui fait vivre une tempête émotionnelle qu’il est incapable de maîtriser. Penser que cela lui servira de leçon et le rendra autonome… non. Lui apprendre à taire ses émotions (personne ne m’aidera de toute façon) et refouler ses besoins… très certainement.
      Le plus gros risque en abordant la théorie de l’attachement repose sur les interprétations simplistes ou qui semblent évidentes ou sur des amalgames.
      Voici la vidéo d’une conférence par la pédopsychiatre Nicole Guédeney https://www.youtube.com/watch?v=Vg04KWHWH5o&t=29s qui je dirais replace l’église au centre du village 🙂

  3. Merci pour ce partage et ce rappel sur l’attachement. Les câlins, le temps de qualité, notre disponibilité mentale pour répondre à leurs attentes, sont le carburant de nos enfants. C’est le petit défi de chaque jour, car comme tu le dis il faut être cohérent et constant dans nos actes.

  4. je suis surprise de lire que cette théorie est récente et si mal connue; merci pour les références historiques !
    oui, tt est fait pour ne pas favoriser ce lien en France, à commencer par la médicalisation des naissances.
    et les parents se retrouvent avec des injonctions contradictoires… merci de rappeler combien cet attachement est vital, et que c’est encore mieux quand il est sain 🙂

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